De nombreuses questions reviennent régulièrement, c’est pourquoi nous en avons regroupé ici quelques-unes.
Chaque situation étant unique, pour un accompagnement personnalisé, n’hésitez pas à nous contacter directement.Les réponses apportées sont des indications générales aux….
La fiscalité dépend de votre nationalité ou de votre permis de séjour.
Personnes de nationalité suisse
Vous êtes soumis à la taxation ordinaire (TO) basée sur vos frais réels. Plus vous avez de charges déductibles, plus vous pouvez réduire votre imposition.
Détenteurs de permis de travail :
Une analyse personnalisée est recommandée pour déterminer le régime le plus avantageux.
Une analyse personnalisée est recommandée pour déterminer le régime le plus avantageux.
Prenez rendez-vous avec nous afin d’être orienté vers nos fiscalistes partenaires, que ce soit en Suisse ou en France, pour une prise en charge complète de votre situation.
Si vous résidez en France et que vous travaillez en Suisse, votre régime d’imposition dépend du canton dans lequel vous exercez votre activité.
Vous êtes imposable en France, votre pays de résidence, si vous travaillez dans l’un des cantons suivants :
Dans ce cadre, afin d’éviter toute double imposition, il est impératif de remettre chaque année à votre employeur suisse l’attestation de résidence fiscale française (formulaire 2041-AS), dûment remplie et validée par l’administration fiscale française.
2. Imposition à la source en Suisse :
Pour les autres cantons, notamment Genève, l’imposition se fait à la source en Suisse, sans imposition complémentaire en France sur les revenus perçus.
Ce cadre correspond à la règle générale prévue par les accords fiscaux. Cependant, chaque situation doit être étudiée individuellement, car il peut exister des cas particuliers ou des exceptions, notamment selon votre type de contrat, vos jours de télétravail ou votre organisation professionnelle.
Nous vous recommandons de prendre rendez-vous avec nos conseillers afin d’analyser votre situation spécifique et vous orienter, si besoin, vers nos experts fiscalistes en France comme en Suisse.
La Responsabilité Civile privée (RC)
La responsabilité civile privée vous couvre lorsque vous causez involontairement un dommage à autrui, que ce soit matériel ou corporel. Par exemple : vous cassez un objet chez un ami, votre enfant blesse un camarade en jouant, ou votre animal provoque un accident.
C’est une assurance essentielle qui prend en charge les frais de réparation ou d’indemnisation dus à la victime.
La Protection Juridique (PJ)
La protection juridique, quant à elle, vous soutient lors d’un litige ou d’une procédure judiciaire, que vous soyez en position de défense ou d’attaque. Elle prend en charge les frais d’avocats, d’expertise, et de justice, dans des domaines comme les conflits de voisinage, les différends avec un employeur, un bailleur ou un prestataire.
Ces assurances sont-elles obligatoires ?
Ni la RC privée ni la protection juridique ne sont obligatoires en Suisse. Toutefois, elles sont fortement recommandées :
Besoin de conseils personnalisés ? Contactez-nous pour être accompagné dans le choix de vos assurances en fonction de votre situation personnelle et familiale.
Le système de retraite suisse repose sur le principe des trois piliers, conçu pour garantir une sécurité financière à la retraite tout en préservant votre niveau de vie.
🧱 1er Pilier : L’Assurance Vieillesse et Survivants (AVS)
Ce pilier est obligatoire pour toute personne salariée dès l’âge de 18 ans.
Il s’agit d’un système de répartition : les cotisations actuelles financent les rentes des retraités d’aujourd’hui.
Il vise à couvrir les besoins vitaux à la retraite. À l'âge de la retraite, vous percevez une rente viagère mensuelle, dont le montant dépend des années de cotisation et du revenu moyen.
🧱 2e Pilier : La Prévoyance Professionnelle (LPP)
Également obligatoire, le 2e pilier s’adresse aux salariés dès l’âge de 25 ans, à condition de percevoir un revenu annuel supérieur à un seuil défini par la loi.
Ce système repose sur la capitalisation : une part de votre salaire est prélevée chaque année et versée dans une caisse de pension, choisie par votre employeur. L’objectif est de constituer un capital tout au long de votre carrière. Ce capital permettra de compléter le 1er pilier, afin de maintenir un niveau de vie correct à la retraite. À l’âge de la retraite, la caisse de pension vous reversera ce capital généralement sous forme de rente viagère mensuelle
🧱 3e Pilier : La Prévoyance Individuelle
Ce pilier est facultatif mais fortement recommandé. Il permet de constituer une épargne personnelle pour améliorer votre confort de vie à la retraite ou anticiper d’éventuels besoins (achat immobilier, transmission, etc.).
L’État encourage cette démarche : les cotisations versées dans un 3e pilier sont déductibles fiscalement, dans une certaine limite annuelle.
📌 En résumé :
👉 Vous souhaitez faire le point sur votre retraite ? Contactez nos conseillers pour un accompagnement sur mesure et une stratégie adaptée à vos objectifs.
Le 3e pilier, également appelé prévoyance individuelle (PI), n’est pas obligatoire car il repose entièrement sur la démarche personnelle de chaque individu. Contrairement aux 1er et 2e piliers, il n’est pas encadré par une obligation légale. Il s’adapte à votre capacité d’épargne, vos objectifs et votre situation familiale ou professionnelle.
Concrètement, il s’agit d’un compte d’épargne ou de placement dans lequel vous pouvez verser, chaque mois ou ponctuellement, le montant qui correspond à vos capacités financières et à vos objectifs de retraite. Ce capital est généralement investi afin de générer des intérêts ou des rendements.
L’objectif du 3e pilier est de préserver votre niveau de vie une fois à la retraite. À ce moment-là, vous pourrez récupérer le capital épargné, qui viendra s’ajouter aux prestations du 1er et du 2e pilier. Sans ce complément, votre niveau de vie pourrait considérablement baisser à la retraite.
Pourquoi est-il recommandé ?
Parce qu’il vous permet non seulement de constituer une épargne retraite complémentaire, mais aussi de bénéficier d’avantages fiscaux : les montants versés dans un 3e pilier sont déductibles de votre revenu imposable dans certaines limites.
Contactez-nous pour obtenir des conseils personnalisés et définir la meilleure option en fonction de vos besoins et objectifs.
En Suisse, vos revenus à la retraite dépendent des trois piliers du système de prévoyance :
1er pilier (AVS) : Il s'agit de la rente versée par l'État. Elle est calculée en fonction de la durée de cotisation et du revenu moyen réalisé tout au long de votre vie active. Cette rente couvre uniquement les besoins vitaux.
2e pilier (LPP) : C’est la prévoyance professionnelle. Vos cotisations et celles de votre employeur sont capitalisées durant votre carrière. À la retraite, ce capital vous est reversé sous forme de rente mensuelle ou, en partie, en capital. Le montant dépend de votre salaire assuré, des années de cotisation.
3e pilier : Il s'agit d’une épargne volontaire. Le montant dépendra de ce que vous avez mis de côté tout au long de votre vie.
À noter : Les 1er et 2e piliers offrent une base pour votre retraite, mais cette couverture dépend de votre parcours professionnel en Suisse. Si vous avez effectué une carrière complète, ces piliers peuvent couvrir une partie de vos besoins, mais ils ne suffisent pas toujours à maintenir votre niveau de vie actuel. C’est pourquoi le 3e pilier est souvent recommandé pour compléter cette couverture et garantir un confort financier une fois à la retraite.
Le principe du 3e pilier, comme expliqué précédemment, reste le même, que ce soit sous forme bancaire ou d'assurance. La différence réside dans les produits proposés.
Besoin de clarifier ce qui vous conviendrait le mieux ? Nos conseillers sont là pour vous accompagner, en toute simplicité.
La Caisse supplétive est une institution suisse chargée de centraliser et conserver les avoirs LPP (2e pilier) des salariés qui n’ont pas transféré leur capital de prévoyance lors d’un changement d’employeur. Cela arrive fréquemment lorsqu’un salarié quitte son poste sans indiquer de nouvelle caisse de pension à son ancienne institution.
Dans ce cas, les fonds sont automatiquement transférés à la Caisse supplétive, où ils sont conservés en votre nom jusqu’à ce que vous les réclamiez ou jusqu’à votre départ à la retraite.
Ce compte doit être considéré comme une solution temporaire. Les fonds y sont peu ou pas investis, ce qui peut freiner leur rendement. Il est donc conseillé de transférer ces avoirs dès que possible vers une solution plus adaptée (compte de libre passage ou nouvelle caisse de pension).
Pour savoir si vous avez des avoirs oubliés dans la Caisse supplétive, rendez-vous sur notre site, dans l’onglet "Recherche Avoir LPP" (en haut de la page). La recherche est gratuite et sans engagement, et vous permet de faire le point facilement sur votre situation de prévoyance.
Rien ne remplace un conseil personnalisé
Contactez-nous pour réaliser une analyse globale de votre situation et obtenir des réponses claires à l’ensemble de vos questions.